Kinésithérapie

La kinésithérapie est une discipline paramédicale centrée sur la rééducation, le traitement et la prévention des troubles du mouvement et des fonctions motrices. Elle utilise des techniques manuelles, des exercices thérapeutiques et parfois des équipements spécialisés pour améliorer la mobilité, réduire la douleur et renforcer les capacités physiques. Les kinésithérapeutes interviennent auprès de personnes de tous âges, que ce soit pour traiter des blessures sportives, des pathologies chroniques comme l’arthrose, ou pour accompagner la rééducation post-opératoire. Leur objectif est de favoriser l’autonomie et le bien-être des patients, en adaptant les soins à leurs besoins spécifiques.

Chaînes musculaires GDS : à partir de l’observation des attitudes, postures, formes et expressions gestuelles, Godelieve Denys-Struyf (G.D.S.) a mis en évidence 6 familles de muscles : les chaînes musculaires. Elles  sont l’expression psycho-corporelle et constituent les bases d’un alphabet du corps.

Plus d'infos !
Le corps parle et se raconte en images. L’observation clinique et l’analyse mécanique démontrent que ce sont les muscles et les enveloppes musculaires organisées en chaînes qui en reliant les différentes parties du corps influencent nos postures et nos gestes.
 

L’analyse des signes, le décodage du langage gestuel et les empreintes laissées sur le corps constituent l’axe central de cette lecture des chaînes articulaires et musculaires.
Les travaux de Godelieve Denys-Struyf (G.D.S.) ont permis d’établir six familles de muscles que le corps utilise pour s’exprimer. Dans l’excès, ces familles peuvent devenir chaînes de tensions et enchaîner le corps dans une typologie. Chaque typologie emprisonne alors le corps dans une attitude rigidifiée, réduisant ainsi la liberté de mouvement tout en le marquant d’empreintes spécifiques

 
La méthode utilise une approche kinésithérapique et, ou psycho-comportementale et propose un processus d’unification de la personne qui conduit à un équilibre, qu’il s’agisse d’un enfant, d’un adolescent ou d’un adulte. Elle accorde une grande importance à la prise de conscience du corps, en particulier de sa charpente osseuse, et à l’apprentissage du geste juste qui sont les clés pour une utilisation optimale du corps.

Crochetage : technique de mobilisation « instrumento-assistée » permettant de rendre de la mobilité aux  plans de glissement entre les tissus mous.

Drainage lymphatique : traitements post opératoires, post cancer du sein, migraine, stress..

Plus d'infos !

Méthode originale « Vodder »

 «  Le corps humain, étant constitué de 2/3 d’eau, est tributaire d’un drainage constant, afin d’assurer la qualité du milieu intérieur, qui est propice à la régénération cellulaire et à la santé. La lymphe, élément clef de ce milieu, est en même temps et suc nourricier, et le draineur irremplaçable pour l’évacuation des grosses molécules. Avec tout son système, elle est en plus directement liée aux défenses immunitaires du corps.
Le Drainage Lymphatique est une fonction naturelle et spontanée de l’organisme, qui peut être altérée accidentellement ou pathologiquement, mais aussi fonctionnellement, et ce surtout sous l’influence du « STRESS ». La motricité de ses vaisseaux est tributaire des stimulations de son environnement (muscles, diaphragme, péristaltisme des organes,…) mais dépend essentiellement d’un bon équilibre « Neuro-Végétatif ».
Le drainage lymphatique manuel – méthode originale « Vodder », exécuté avec la rigueur qu’exige cette technique, permet de stimuler et de dynamiser manuellement la vasomotricité du système lymphatique, afin de lui rendre sa fonction physiologique. Pour ce, il agit d’abord sur le « Système Nerveux-Autonome », ce qui entraîne un « bien-être » immédiat.
Le corps doit être en confiance (parasympathique) pour se laisser drainer. »

Texte de Virginia Cool, formatrice en drainage lymphatique Vodder

Le drainage lymphatique est indiqué lors de pathologies suivantes :

Troubles circulatoires

  • Lymphœdème ( exemple: Gros bras) post tumorectomie
  • Œdème
  • Insuffisance veineuse
  • Insuffisance lymphatique ( rétention d’eau, jambes lourdes)
  • Varices
  • Ulcères
  • Cellulite
  • Artériosclérose
  • Glaucome
  • Syndrome meunière

Affections rhumatismales

  • Cervicalgies
  • Dorsalgies
  • Lombalgies
  • PSH
  • Coxarthrose – Gonarthrose

Troubles nerveux

  • Migraine
  • Maux de têtes
  • Insomnies
  • Dépression

Séquelle AVC – SEP – IMC

  • Algodystrophie
  • Amélioration du système immunitaire
  • Stress – Fatigue : favorise la relaxation

Troubles inflammatoires suite à un traumatisme

  • Entorse
  • Gonflement post opératoire

Troubles respiratoires

  • Rhume foin
  • Asthme
  • Bronchite
  • Mucoviscidose

Kinésithérapie respiratoire : 

Plus d'infos !

Comment se déroule une séance de kiné respiratoire ?

Tout démarre par une auscultation de l’enfant pour évaluer son état respiratoire. Les parents mettent le nourrisson en body et il est allongé sur la table d’examen. Un grand lavage de nez peut être effectué.
Puis « une main posée sur la cage thoracique, l’autre sur l’abdomen servant de contre-appui, le thérapeute amène l’enfant à expirer plus lentement et plus profondément. Le mouvement des mains s’accélère pour faire remonter les sécrétions dans la trachée.
Ensuite, soit l’enfant tousse seul, soit le kiné déclenche la toux à l’aide d’une légère pression sur la trachée et récupère le mucus : technique de l’augmentation lente du flux expiratoire. Le qualificatif « lent » a son importance. Cette technique s’inspire, en effet, de celle dite du « drainage autogène ».
Très douce, elle consiste à accompagner l’enfant vers une expiration lente et profonde.

Démystifier  la kinésithérapie respiratoire

L’enfant démarre généralement la séance avec un grand sourire en pensant qu’on lui propose un nouveau jeu. Très rapidement, il perd patience et le fait savoir en criant. Le kiné n’a alors pas une réaction “normale” d’adulte, puisqu’au lieu d’arrêter et de lui faire un câlin, il continue. Cette relation pas comme les autres explique les cris et pleurs du bébé, qui cessent immédiatement dès la séance terminée.

L’endermologie apporte un soin spécifique et mécanique à des zones anatomiques bien définies (hanches, fesses, ventre, cuisses).

Spécifique car il prend en compte la morphologie propre de chaque femme, sa qualité de peau et ses habitudes de vie.

Mécanique parce que les structures en cause ont besoin d’être stimulées par une gymnastique cutanée.

 

Les capitons de la cellulite résultent à la fois d’un stockage de graisse dans les adipocytes (cellules graisseuses de l’hypoderme) et de rétention d’eau tout autour (derme et hypoderme). Au fur et à mesure que les adipocytes grossissent, les enveloppes qui les contiennent, se déforment et tirent sur leurs points d’ancrage cutané, en entraînant un capitonnage de la peau. A ce stade, le problème majeur est que le processus s’auto-entretient du fait de l’étouffement de la circulation sanguine, entraînant stagnation des déchets métaboliques, appauvrissement nutritif, et congestion du gel conjonctif qui perd son élasticité et se fibrose.

L’endermologie peut également vous aider à restaurer la trophicité du tissus conjonctif et donc d’améliorer l’aspect et la tonicité des tissus.

Rééducation uro-gynécologique :

Plus d'infos !
La rééducation uro-gynécologique  a pour objectif principal de solliciter, renforcer les muscles du plancher pelvien afin de lutter contre les dysfonctionnements occasionnés soit par une grossesse et accouchement qu’il soit réalisé par voie naturelle ou par césarienne soit par une opération de la sphère uro-gynécologique (instabilité vésicale, prostatectomie…)
On aborde également au cours de cette rééducation le bassin, le dos, le ventre qui sont en plus du périnée des zones essentielles à rééquilibrer.
 

Bilan initial

Cette prise en charge se compose d’un bilan initial permettant d’évaluer les déficiences et les dysfonctionnements à corriger. Il s’agit la plus part du temps de problèmes d’incontinences urinaire qui arrivent au repos ou à l’effort (éternuement par exemple) mais un des problèmes plus rares mais certes plus gênant est le prolapsus (la descente d’organes).

La fréquence des prolapsus est plus grande chez les femmes que chez les hommes et plus probable lorsque il y a eu un ou plusieurs accouchements.

Il arrive que dans certains cas les déficiences rencontrées soient faibles, la rééducation devient dans ce cas préventive à tous problèmes d’incontinence urinaire future.

Une prise en charge de rééducation pelvi-périnéale peut être selon les cas manuelle ou assistée par sonde vaginale.

 

La rééducation assistée

 
Elle comporte des techniques de biofeedback (ou rétrocontrôle actif). Ces techniques permettent de mesurer avec précision l’activité électrique des muscles du périnée, leur tonus de base, l’intensité de la contraction maximale …
 

Des techniques de stimulation électrique légère qui sollicite et tonifie la fibre musculaire. Cette stimulation électrique permet aussi dans le cas de patient(e)s acontractiles d’initier à la contraction musculaire par ressenti de la contraction.

Ses pratiques

Cette rééducation peut être pratiquée dans plusieurs cas :

 Une prise en charge post-partum (après accouchement). Voir le dépliant Kiné pré et postnatale.

Une prise en charge suite à des troubles du plancher pelvien arrivant généralement au moment de la ménopause voire pré-ménopause à type d’incontinence urinaires voire début de prolapsus.

Une prise en charge post chirurgicale pour instabilité vésicale. Il peut subsister dans certains cas, des difficultés à se retenir, dans ce cas la rééducation périnéale permet de retonifier les muscles du plancher pelvien.